Voici le programme des stages de dessin que j'animerai à partir de 2017. N'hésitez pas à me contacter si l'un d'eux vous intéresse: jeremysoheylian@yahoo.fr
dimanche 11 décembre 2016
lundi 28 novembre 2016
la bourgogne au fil du trait- 1 Semur en Auxois
Premier volet d’une série
consacrée à la Bourgogne, ses villes, ses monuments et ses paysages, ce carnet
vous invite à (re)découvrir Semur à travers le dessin. Les paysages semurois s’y dévoilent progressivement, au fil des pages. Ce
recueil de dessins peut être reçu comme une invitation à la flânerie, un éloge
de la contemplation.
Format 25x19 cm
48 pages
couverture souple
prix: 20 euros TTC
frais de port (France métropolitaine): 5 euros
Pour commander le carnet:
Contact: jeremysoheylian@yahoo.fr
Format 25x19 cm
48 pages
couverture souple
prix: 20 euros TTC
frais de port (France métropolitaine): 5 euros
Pour commander le carnet:
Contact: jeremysoheylian@yahoo.fr
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Couverture |
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pages 16 et 17 |
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pages 28 et 29 |
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pages 30 et 31 |
lundi 14 novembre 2016
l'automne à paris
Voici quelques dessins réalisés au cours de mon dernier stage à paris.
Nous avons pour l'occasion travaillé dans les galeries du Louvre. Nous avons observé, et décortiqué quelques peinture de Corot, Granet et et bien d'autres...
Au second jour, nous sommes sortis dans les rues de Paris. Nous nous étions donnés rendez-vous aux pieds de l'arc du carrousel du Louvre. Après avoir observé les façades du louvre éclairées par le soleil du début de journée, nous sommes partis nous promener sur les bords de Seine. Nous avons dessiné la conciergerie depuis le pont des arts, depuis le pont neuf, et pour finir la journée, depuis le quai de l'horloge.
Nous avons pour l'occasion travaillé dans les galeries du Louvre. Nous avons observé, et décortiqué quelques peinture de Corot, Granet et et bien d'autres...
Au second jour, nous sommes sortis dans les rues de Paris. Nous nous étions donnés rendez-vous aux pieds de l'arc du carrousel du Louvre. Après avoir observé les façades du louvre éclairées par le soleil du début de journée, nous sommes partis nous promener sur les bords de Seine. Nous avons dessiné la conciergerie depuis le pont des arts, depuis le pont neuf, et pour finir la journée, depuis le quai de l'horloge.
Pour la troisième version, je vous propose les différentes étapes de construction. J'insiste ici sur la façon de penser la composition.
dimanche 2 octobre 2016
un peu de lumière
A tous ceux que la sculpture intéresse, je vous propose un nouveau pas à pas réalisé d'après la fontaine d'Urbain II située au centre de la place des victoires à Clermont Ferrand.
Je ne m'attarde pas sur les étapes du dessin qui ont déjà été abordées dans d'autres articles du blog.
Pour rappel, appliquez vous à bien dessiner les zones d'ombre de votre figure. C'est par celles-ci que nous commencerons la peinture.
Une fois le dessin en place, vous allez donc peindre les zones d'ombres les plus fortes. Ces touches intenses nous permettent de ponctuer le dessin. Utilisez pour cette étape un brun sépia.
Dans un second temps, avec un mélange de brun sépia et de bleu outremer français, pochez toutes les parties ombrées. Travaillez avec beaucoup d'eau pour conserver le blanc du papier par transparence, et ainsi obtenir des ombres lumineuses. Des ombres trop opaques risqueraient d'éteindre la lumière. C'est l'étape la plus délicate... trop de pigment=pas de lumière, et pas assez de pigment=peu de contraste... exercez vous dans de petits rectangles afin d'apprendre à équilibrer le rapport eau/pigment.
Etape suivante, un glacis, mélange de bleu outremer français et de brun sépia, appliqué partiellement, nous permet d'éteindre progressivement les blancs... veillez toutefois à garder quelques zones blanches, pour les parties les plus exposées au soleil. Le pigment est ici très diluée. Une eau sale pourrait suffire.
Nous en avons fini avec la figure. afin d'accentuer l'effet de lumière, lavez le fond avec un mélange brun/bleu, assez intense. Jouez avec les clairs-obscurs: faites ressortir la lumière en associant zones éclairées et zones éteintes.
Amusez-vous...
Je ne m'attarde pas sur les étapes du dessin qui ont déjà été abordées dans d'autres articles du blog.
Pour rappel, appliquez vous à bien dessiner les zones d'ombre de votre figure. C'est par celles-ci que nous commencerons la peinture.
Une fois le dessin en place, vous allez donc peindre les zones d'ombres les plus fortes. Ces touches intenses nous permettent de ponctuer le dessin. Utilisez pour cette étape un brun sépia.
Dans un second temps, avec un mélange de brun sépia et de bleu outremer français, pochez toutes les parties ombrées. Travaillez avec beaucoup d'eau pour conserver le blanc du papier par transparence, et ainsi obtenir des ombres lumineuses. Des ombres trop opaques risqueraient d'éteindre la lumière. C'est l'étape la plus délicate... trop de pigment=pas de lumière, et pas assez de pigment=peu de contraste... exercez vous dans de petits rectangles afin d'apprendre à équilibrer le rapport eau/pigment.
Etape suivante, un glacis, mélange de bleu outremer français et de brun sépia, appliqué partiellement, nous permet d'éteindre progressivement les blancs... veillez toutefois à garder quelques zones blanches, pour les parties les plus exposées au soleil. Le pigment est ici très diluée. Une eau sale pourrait suffire.
Nous en avons fini avec la figure. afin d'accentuer l'effet de lumière, lavez le fond avec un mélange brun/bleu, assez intense. Jouez avec les clairs-obscurs: faites ressortir la lumière en associant zones éclairées et zones éteintes.
Amusez-vous...
mercredi 13 juillet 2016
Pas à pas... devant la cathédrale de Clermont-Ferrand
De retour de Clermont-Ferrand, je vous propose un nouveau pas à pas, pour la mise en couleur cette fois-ci.
Commencez par monter votre dessin en plaçant quelques personnages dans la rue.
Ne cherchez pas à reproduire celui que je propose. C'est ici la méthode qui nous intéresse, elle peut s'appliquer à tout type de sujet.
Nous commençons par peindre le ciel, avec un bleu outremer français et une terre d'ombre brûlée. Épargnez-vous éventuellement les nuages, et essayez d'appliquer un lavis bleu assez dilué. N'hésitez pas à laver la cathédrale du même jus.
Appliquons ensuite un jus sur la cathédrale. Afin de rendre compte de la profondeur, nous allons créer un effet de perspective atmosphérique en utilisant une dominante de bleu pour l'arrière-plan. Nous viendrons plus tard contraster en réchauffer les couleurs du premier plan.
Nous posons ensuite les ombres les plus fortes sur l'avant plan: sous les débords de toitures notamment.
Lavons à présent toutes les parties ombragées. Veillez à laisser quelques respirations dans vos aplats en réservant quelques touches blanches. Traitez l'ombre en dégradé, éclaircissez-la en vous rapprochant du sol. Vous pouvez esquisser le contour des projections d'ombre sur la route, au crayon, avant de peindre.
Cassez les blancs laissés dans la cathédrale avec un lavis brun suffisamment diluée.
Lavons les façades ensoleillées du premier plan avec un jus brun dilué. Continuez de travailler avec la terre d'ombre brûlée. Ne cherchez pas à rendre les couleurs de façade. Un simple jus très dilué accentuera l'effet de luminosité.
Terminons par quelques rehauts. J'utilise ici un rouge transparent pour traiter les cheminées, et rehausser mon dessin de quelques touches chauds.
La difficulté de l'exercice, tant dans le dessin que dans la mise en couleur, est de ne pas se perdre dans des détails insignifiants à l'échelle de la rue. Il est important de toujours garder une vision d'ensemble de ce que vous racontez dans votre croquis. Pour ce dessin, quatre couleurs m'ont suffit: bleu outremer français, brun sepia, terre d'ombre brûlée et rouge transparent.
Commencez par monter votre dessin en plaçant quelques personnages dans la rue.
Ne cherchez pas à reproduire celui que je propose. C'est ici la méthode qui nous intéresse, elle peut s'appliquer à tout type de sujet.
Nous posons ensuite les ombres les plus fortes sur l'avant plan: sous les débords de toitures notamment.
Lavons à présent toutes les parties ombragées. Veillez à laisser quelques respirations dans vos aplats en réservant quelques touches blanches. Traitez l'ombre en dégradé, éclaircissez-la en vous rapprochant du sol. Vous pouvez esquisser le contour des projections d'ombre sur la route, au crayon, avant de peindre.
Cassez les blancs laissés dans la cathédrale avec un lavis brun suffisamment diluée.
Lavons les façades ensoleillées du premier plan avec un jus brun dilué. Continuez de travailler avec la terre d'ombre brûlée. Ne cherchez pas à rendre les couleurs de façade. Un simple jus très dilué accentuera l'effet de luminosité.
Terminons par quelques rehauts. J'utilise ici un rouge transparent pour traiter les cheminées, et rehausser mon dessin de quelques touches chauds.
La difficulté de l'exercice, tant dans le dessin que dans la mise en couleur, est de ne pas se perdre dans des détails insignifiants à l'échelle de la rue. Il est important de toujours garder une vision d'ensemble de ce que vous racontez dans votre croquis. Pour ce dessin, quatre couleurs m'ont suffit: bleu outremer français, brun sepia, terre d'ombre brûlée et rouge transparent.
lundi 11 juillet 2016
REGARD D'ENFANT
De janvier à juin 2016, nous avons accompagné, Céline Duchesne (animatrice du patrimoine de Semur-en-auxois) et moi même, 4 classes de CP, CE1, CE2 et CM1, dans un projet de découverte du patrimoine architectural de Semur-en-Auxois. Il s'agissait de les sensibiliser à la richesse de leur environnement quotidien en portant sur l'architecture un regard de dessinateur.
Les propriétaires nous ont invités à découvrir leurs demeures, nous en racontant l'histoire, et témoignant du lien que chacun avait su tisser avec les pierres de ces édifices remarquables.
Les dessins présentés ici, sont ceux des enfants. Ils traduisent la relation étroite que chacun a pu établir avec les murs de la ville. Ils révèlent la pertinence et la sensibilité de leurs regards d'enfants.
Je salue enfin leur engagement dans ce projet ainsi que l'implication et l’investissement des quatre enseignants qui ont saisi l’intérêt que pouvait présenter un tel projet dans la construction du regard et de la pensée des enfants.
L'étape suivante devrait être la réalisation de panneaux de signalétique, en relation avec la municipalité, présentant aux visiteurs les belles architectures de la ville, prêtant ainsi au projet une portée plus large...
(les panneaux présentés ici ont été réalisés par la société Kréa Styl' dans le cadre d'une exposition de restitution du travail réalisé par les enfants. Ils seront présentés tout l'été dans la mairie de Semur)
mardi 21 juin 2016
lundi 30 mai 2016
Architectures du Marais
De retour d'un stage de dessin dans les rues du Marais à Paris. Nous nous sommes intéressés, pendant deux jours (pluvieux), aux belles architectures des hôtels de Lamoignan, Soubise, Carnavalet, Sully... et bien sûre à la magnifique place des Vosges, chef d'oeuvre de Louis Métezeau (architecte de la grande galerie du Louvre).
Voici quelques exercices traités pendant ce stage.
Le dessin est un jeu de lignes. Pour pouvoir avancer, il est important
de se sentir à l’aise avec le tracer ; avec le geste. Essayez, pour
commencer, de traduire un sujet à partir d’une seule ligne. Cette ligne
continue que l’on tisse va créer le lien entre toutes les parties du dessin.
Promenez votre regard sur la façade et essayez de traduire le cheminement de ce
dernier à l’aide de votre trait. Travaillez la ligne claire, c’est-à-dire une
ligne continue sur laquelle vous ne repassez jamais. Pour cet exercice ne vous
souciez pas des proportions. Il s’agit pour l’instant d’apprendre à établir un
lien entre l’œil et la main.
La première chose à faire lorsque
l’on esquisse une façade est de traduire les grandes lignes de sa composition. Il
s’agit donc de saisir le rapport hauteur/largeur de la façade, puis les rythmes pleins/vides. Dans un second temps, nous portons notre attention sur la
modénature. Enfin nous pourrons nous intéresser à l’ornementation. Ces trois
degrés de lecture vont déterminer le choix de notre échelle de représentation.
Si nous décidons de ne traduire que les grandes lignes (proportions de la
façades, composition et rythmes), une petite esquisse suffira. Si nous souhaitons
aller plus loin et raconter la modénature (frontons, pilastres, entablement…)
un plus grand dessin pourra être judicieux.
Exprimez un sujet par son contour, en portant toute votre attention sur la qualité
de la ligne. Veillez à traduire un maximum d’informations à travers cette seule
ligne. Dans ce cas, raconter le motif ornemental peut revenir à dessiner les
vides qui se ménagent autour du motif. Il s’agit en clair de dessiner en
négatif. La forme du vide est moins complexe à la lecture que celle du plein,
donc plus simple à traduire. C’est après avoir placé les masses que nous pouvons
esquisser le contenu de des formes pleines.
Habillez ensuite cette ligne en y attachant quelques éléments. Elle
constitue la colonne vertébrale du dessin. Cette première ligne structure le
dessin et porte toutes les parties qui l’habitent. Poursuivez le dessin en
continuant de lier les différentes parties. Cette méthode vous invite à ne pas
vous attarder sur un motif (au risque de lui donner trop d’importance), mais plutôt
à circuler d’un élément à l’autre en promenant votre regard. Veillez à ne pas
trop vous éloigner de votre ligne de départ et laissez votre dessin s’éteindre
progressivement.
La fausse perspective est un bon moyen de contourner la difficulté en
s’affranchissant de la perspective. Nous pouvons ainsi donner l’illusion d’une
perspective en superposant plusieurs plans (procédé des films de Walt Disney).
Dessinez une façade en élévation (en deux dimensions), puis placez quelques
personnages (ou autres objets) devant cette dernière. L’effet est immédiat.
Voici quelques exercices traités pendant ce stage.
1- Pour commencer
2- dessiner une façade
3- Ligne et forme
4-A propos du cadre
Le
cadre figure l’environnement dans lequel s’inscrit le sujet traité. Il nous
permet de mettre ce dernier en situation. Deux approches peuvent être
envisagées :
- Improviser le cadre : Construire
une bordure dans laquelle s’inscrit le sujet. Le cadre vient ici figurer un
fond, sur lequel se détache le sujet. Il donne de la profondeur au dessin, en
proposant un arrière-plan. C’est ici à vous de déterminer les limites du dessin.
(Dessin de gauche)
- Cadrage naturel : Utiliser
les éléments du décor pour construire le cadre. La méthode précédente, la plus
courante, nous laisse le choix du cadrage. Face au paysage, il s’agit pour nous
d’extraire une partie pour en donner une citation. Le cadrage naturel nous
épargne cela. Il s’agit de choisir un morceau de paysage s’inscrivant dans les
limites d’un cadre qui nous est offert par notre environnement : une
arcade, une fenêtre, un porche, un morceau de paysage pris entre deux
immeubles… Les
propositions
de ce type sont infinies dans les rues d’une ville… encore faut-il les voir.
5- Dessiner le ciel
Nous allons à présent essayer de
porter un regard particulier sur notre environnement. Je vous invite ici à
regarder l’architecture par ses contours. La ligne la plus évidente à suivre
est celle qui se détache sur le ciel. Cette lecture nous invite à ne plus
regarder la ville comme une accumulation d’éléments indépendants, mais comme un
tout. Nous nous trouvons face à une masse unique dont nous essayons de saisir
le contour.
Essayez de dessiner une ligne de
ciel. Commencez par des sujets simples. Observez par exemple un morceau de
toit. Une ligne unique va vous permettre de tisser un lien entre toutes les
parties d’une part (cheminées, lucarnes, pans de toits…), entre tous les
plans d’autre part (pour des sujets plus complexes).
6- Une ville peuplée
Il est important de placer
quelques personnages dans nos croquis de ville. Ils animent l’image et peuvent
accentuer les effets de profondeur.
La perception que nous avons de
notre environnement change en fonction de notre position dans l’espace. Notre
ligne d’horizon et une ligne horizontale imaginaire située à hauteur de nos
yeux. Admettons pour ce qui suit que
tous les passants font notre taille, et voyons ce qu’il se passe en fonction de
notre position.
-Dessin 1 : Si je suis assis.
Mon regard est au niveau du nombril des passants. Tous les nombrils seront donc
alignés sur ma ligne de regard.
-Dessin 2 : Si je suis
debout, mon regard est au niveau du regard des passants. Toutes les têtes
s’alignent donc sur ma ligne de regard. Les pieds remontent progressivement
pour se rapprocher de la ligne de regard.
-Dessin 3 : Si je suis
couché, mon regard est au niveau des pieds qui s’alignent tous sur ma ligne de
regard.
7- A propos de la fausse perspective
8-jeu de plans
Voici un pas à pas qui illustre
les grandes lignes de tout ce qui vient d’être dit.
-dessin 1 : Commencez votre dessin en traçant la ligne de ciel.
-dessin 2 : Essayez ensuite de traduire le contour des
différents plans, en vous appuyant toujours sur la ligne de départ
- dessin 3 : Remplissez l’arrière-plan en essayant de ne pas
l’encombrer. Pensez que le premier plan devra être plus détaillé.
- dessin 4 : Garnissez ensuite le premier plan de détails.
Pensez à placer des personnages à différents plans afin de donner plus de
profondeurs au dessin. Plus il y aura de plans, et plus votre dessin paraîtra profond.
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